Connaître les tiques
Les Ixodida, du grec ancien ἰξώδης, ixôdês, signifiant gluant,, sont appelées couramment tiques. ils sont un ordre d'arachnides acariens.
Elles passent une partie de leur cycle au sol (éclosion, métamorphose et quête d'un hôte), et une autre partie (deux ou trois stades) ancrées sur la peau de mammifères (sauvages et d'élevage), d'oiseaux ou de reptiles,
Les tiques sont des acariens qui se nourrissent du sang grâce à un rostre. Elles peuvent à cette occasion transmettre à leurs hôtes de nombreux agents pathogènes connus (virus, bactéries, protozoaires, nématodes) responsables des maladies vectorielles à tiques, et parfois des neurotoxines (responsables de paralysie à tiques). L'homme peut développer des allergies à leur salive.
Reproduction et cycle de développement. Seules les tiques adultes s'accouplent, au sol avant la quête de l'hôte ou sur l'hôte lui-même. Après l'accouplement, le mâle meurt ; la femelle meurt après la ponte. ... la nymphe (qui est octopode comme l'adulte mais sans orifice génital. Les femelles adultes pondent sur le sol. Leurs œufs éclosent, libérant des larves ressemblant à des tiques miniatures. Les larves grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d'un hôte sur lequel elles vont s'accrocher.
Ces minuscules parasites vivent principalement dans les forêts, les parcs et les jardins. Leur période de prédilection : entre la fin du printemps et le début de l’automne, quand la température se situe entre 10 et 25 degrés. Pour limiter le risque de morsure, il est recommandé, avant toute promenade dans un espace vert, d'appliquer un répulsif sur la peau.
Nous vous proposons cet article de SANTE MAGASINE, intéressant car bine résumé
A savoir sur savoir sur les tiques
Porteuses de maladies dangereuses, les tiques sont des bestioles à ne pas sous-estimer. Apprenez à mieux les connaître pour bien vous protéger. Les tiques ne sont pas un sujet glamour. Elles ne sont pas belles à regarder, transmettent des maladies et sucent notre sang, pas de quoi nous faire rêver. Mais justement, puisqu’elles sont responsables de près de 27 000 nouveaux cas de maladie de Lyme chaque année en France, rappelle le ministère de la santé, il est indispensable de bien les connaître pour mieux s’en protéger.
1) Les tiques ne sont pas des insectes
Eh non. Les tiques ont huit pattes, pas d’antennes, ne volent pas et ne sautent pas. Ce sont donc des arachnides, comme les araignées. Leur technique pour se nourrir du sang de leur proie consiste tout simplement à se cacher dans l’herbe ou dans le feuillage et à s’accrocher aux poils de chien ou aux vêtements des personnes qui s’en approchent.
2) Les tiques restent accrochées pendant des jours
Lorsqu'elle n’est pas pleine de sang, une tique est toute petite et très légère. Si elle vous mord, vous risquez de ne pas vous en apercevoir pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. D’ailleurs, la transmission de maladies n’est pas instantanée. La bactérie qui provoque la maladie de Lyme, par exemple, met entre 36 et 48 heures à passer de la tique à l’être humain.
3) Les remèdes maison ne fonctionnent pas
Si vous avez une tique sur le corps, vos proches vont certainement vous dire de l’enlever en mettant une goutte d’huile, d’alcool ou d’essence dessus, pour l’étouffer et l’obliger à sortir la tête toute seule. Or, ces techniques n’ont pas été validées par les experts. Les tiques peuvent survivre très longtemps sans respirer.
4) La seule solution : une pince adaptée
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Restez calme et utilisez une pince à tiques adaptée, disponible en pharmacie. Si vous n'avez pas de pince, rendez-vous aux urgences.
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Attrapez la tique le plus près possible de la peau en essayant de saisir la tête, puis tirez en tournant doucement afin de décrocher la tique sans qu'elle se déchire.
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Jetez-la dans les toilettes ou gardez-la dans un sac hermétique pour l’apporter à votre médecin.
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Rincez la zone de la morsure avec de l’eau et du savon ou passez-y de l’alcool pour bien désinfecter.
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Consultez votre médecin pour savoir comment surveiller les signes d'une éventuelle infection.
5) On peut se protéger des tiques
Les tiques se cachent toujours en forêt, le long des routes et, parfois, dans les jardins. Elles vivent au sol ou sur les branches basses. Les saisons les plus à risque sont le printemps et le début de l’automne.
Pour bien vous protéger, portez des vêtements longs qui couvrent les bras et les jambes, et fermés. Si vous avez prévu de manger ou de faire une sieste, prenez une couverture ou un drap pour ne pas vous allonger directement sur l’herbe. Utilisez un répulsif adapté sur la peau et les vêtements et, enfin, veillez à contrôler l’ensemble de votre corps au retour de balade, sans oublier les aisselles, les creux de genou, le pubis, le nombril, le cuir chevelu et l’arrière des oreilles. Lire +
Les tiques sont vecteurs de nombreux agents pathogènes : bactéries, virus, parasites. Pas toujours simple de faire la part des choses et de s’y retrouver dans tout cela. A ce propos, nous avons réalisé des fiches mémo sur les principaux pathogènes que les tiques sont susceptibles de transmettre aux humains et aux animaux à travers leur piqûre. Ces fiches ont été réalisés par différents scientifiques : médecins, chercheurs en écologie, microbiologistes, vétérinaires. Lire +
L’ensemble des fiches est à retrouver en téléchargement dans la rubrique ressources
Sinon il est possible de choisir l’une ou l’autre de ces fiches
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Densité des nymphes d’Ixodes ricinus dont les nymphes infectées en France (d’après Chapuis et al, 2010)
0.1. Distribution de Dermacentor marginatus
C’est une espèce vivant en milieu chaud (thermophile), qui se retrouve sur le pourtour méditerranéen. En France, on la retrouve sur tout le territoire, sauf dans les zones les plus froides. Elle préfère les milieux ouverts et secs : Poitou, Aquitaine, Midi-Pyrénées, midi méditerranéen et Corse. Elle est présente jusqu’à 1000 m d’altitude.
0.2. Distribution de Dermacentor reticulatus
Cette espèce préfère les climats tempérés ou froids et se retrouve en région moins chaude que D. marginatus. On la trouve en France, Allemagne, Autriche, Pologne. En France, elle est peu présente ; on la trouve dans le Sud (Provence, Massif Central) sauf à l’extrême Sud.
Cette espèce préfère les zones de bocages, de culture et d’élevage.
0.3. Distribution d’Haemaphysalis punctata
On la retrouve sur le pourtour méditerranéen, jusqu’en Afrique du Nord.
En France on la retrouve dans le Massif Central et le Centre, dans les Alpes, le Sud-ouest, la région parisienne et la Bretagne. Elle est absente de l’extrême Sud de la France.
voir également ce site :
http://www.fleatickrisk.com/FR/Pages/Maps.aspx
1) Tiques plus rares en France
1.1. Ixodes canisuga
Elle est connue dans toute l’Europe, du Danemark à l’Espagne, et y compris la France.
1.2. Ixodes trianguliceps
Cette espèce se retrouve également dans toute l’Europe, jusqu’en Suède. Elle privilégie les forêts humides de conifères ou feuillus.
1.3. Rhipicephalus sanguineus
Elle est trouvée essentiellement dans les régions méditerranéennes.
1.4. Haemaphysalis concinna
Elle est présente dans les forêts anciennes où vivent des cervidés.
1.5. Haemaphysalis inermis
En France, on la retrouve dans les forêts de feuillus ou mixtes, et les prairies.
1.6. Hyalomma marginatum
On la trouve dans le Sud de l’Europe, mais il en existe quelques traces dans le Nord de l’Europe.
Les données ci-dessus ne sont données qu’à titre informatif