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                  Nutrition et Immunité
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Chaque jour, le corps humain fait face à des agressions extérieures. Pour se protéger, il fait appel à son système de défense biologique plus communément nommé système immunitaire. Renforcer ce système est une façon de lutter contre toutes les maladies mais aussi les prévenir. La nutrition est la première prévention

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Lyme : un système immunitaire affaibli favorise la maladie d'autant plus que 

la bactérie déjoue le système immunitaire, qui perd la mémoire de l’infection

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Aujourd'hui, La science connaît beaucoup plus sur le rôle de l'intestin dans la synthèse de sérotonine, la distribution des neurones dans celui-ci, le syndrome du syndrome de l'intestin

hyper-perméable et de son rôle dans l'immunité corporelle. 

 

Notre corps nécessite avoir un système immunitaire en forme pour se protéger des maladies aigus et pour pour éviter leur chronicité. Apprenez à se nourrir de façon adaptée, naturelle, faites de l'exercice régulièrement pour avoir une vie plus saine.

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07-10-14

Propos recueillis par Sylviane Passard 

Traduction : Anne Pietrasik

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Le Dr Richard Horowitz est l’auteur de "Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées", le livre de référence pour le diagnostic et le traitement de cette maladie transmise par les tiques. Il explique ici pourquoi Lyme est si difficile à diagnostiquer et à traiter, et donne ses conseils.

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La Nutrition.fr : Richard Horowitz, que doit-on faire si on est mordu par une tique ? 

Dr Richard Horowitz : Le traitement dépend de quelle tique vous a mordu et de combien de temps elle est restée accrochée. Les femelles des tiques trouvées sur les cervidés (Ixodes scapularis aux USA et Ixodes ricinus en Europe) sont aujourd’hui porteuses d’un grand nombre de bactéries, virus et parasites. Ainsi, il suffit d’une morsure de 15 minutes pour être infecté par le virus de Powassan. Il est donc conseillé d’ôter toute tique découverte le plus vite possible, soit avec une pince à épiler, soit à l’aide de ces petits crochets spéciaux que l’on glisse entre la peau et la tique avant de tourner pour retirer le parasite en entier, tête comprise. Éventuellement, la placer dans un flacon ou un sac en plastique avec un brin d’herbe pour la faire analyser ultérieurement par un laboratoire spécialisé. En effet, toutes les tiques ne sont pas infectées par Borrelia burgdorferi, le microbe qui provoque la maladie de Lyme.

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Faut-il attendre l’apparition de la rougeur caractéristique avant de voir un médecin, ou au contraire se faire prescrire des antibiotiques ? Lesquels ? Combien de temps ?

Aux États Unis, environ la moitié des patients mordus par une tique ne présente aucun érythème et seulement moins de 25  % d’entre eux ont l’aspect caractéristique d’une cible (érythème migrant ou EM). Il s’agit parfois d’une éruption cutanée rouge qui s’étend et ressemble à une infection cutanée (cellulite) ou une morsure d’araignée. Si vous habitez une région où la maladie de Lyme est endémique et si vous découvrez une tique accrochée depuis plusieurs heures, je vous conseille de consulter rapidement un médecin pour qu’il vous prescrive un traitement par doxycycline, que vous présentiez l’éruption cutanée caractéristique ou pas.

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Cet antibiotique traite la majorité des infections transmises par les tiques. Je le prescris généralement à raison de 100 à 200 mg, 2 fois par jour, pendant quatre semaines au maximum. On peut également utiliser une céphalosporine de seconde génération telle que le céfuroxime chez l’enfant de moins de 12 ans dont la dentition adulte n’est pas complète (les tétracyclines risquent d’altérer la couleur des dents), et chez les personnes qui travaillent à l’extérieur et sont exposées au soleil (les tétracyclines peuvent provoquer une hypersensibilité aux rayons UV et déclencher de graves coups de soleil). La posologie dépendra du poids du patient. Elle peut aller de 250 mg, 2 fois par jour chez l’enfant (moins chez les bébés), à 500 mg, 2 fois par jour chez l’adulte. Si vous tombez malade en dépit de la prise d’antibiotiques contre la maladie de Lyme, c’est que le médicament n’était pas actif sur toutes les infections transmises par la tique et des examens complémentaires seront nécessaires.

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Les morsures de tiques sont-elles le seul vecteur d’infection de Lyme ? Qu’en est-il de la transmission par rapports sexuels ? Des transfusions ?  

Le principal mode de transmission de la maladie de Lyme est la morsure de tique. Cependant, de récentes études ont montré que Borrelia burgdorferi pouvait être retrouvée dans le sperme et les sécrétions vaginales. La transmission par voie sexuelle est donc probable, mais nos informations sont insuffisantes à ce jour pour en déterminer la fréquence. Il faudrait mettre en place des études complémentaires. Ce que nous savons, c’est qu’à l’instar de la babésiose (maladie ressemblant au paludisme) et la bartonellose (variante de la maladie des griffes du chat que l’on retrouve chez les tiques), la maladie de Lyme peut être transmise au fœtus par sa mère, entraînant alors maladie fœtale et/ou décès. Il est également démontré que l’anaplasmose et la babésiose sont transmissibles par voie sanguine (transfusions). Il convient donc de faire particulièrement attention à ces différents modes de contamination si nous souhaitons protéger les populations des effets dévastateurs des maladies transmises par les tiques.

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Comment en êtes-vous venu à soigner les patients atteints de Lyme ?

À la fin de mes études de médecine à l’université libre de Bruxelles, en Belgique, je suis revenu aux États Unis et j’ai fait mes trois années d’internat dans un service de médecine interne de l’hôpital d’Elmhurst, dans le quartier du Queens. J’ai ensuite déménagé à Hyde Park, à deux heures au nord de New York, où l’on m’avait proposé un poste de directeur médical adjoint au Vassar Brothers Hospital. À l’époque, je ne m’étais absolument pas rendu compte que je m’installais dans l’une des régions américaines à plus forte densité de maladie de Lyme (ML). Je m’en suis vite aperçu lorsque j’ai reçu plusieurs nouveaux patients atteints de ML par jour. Beaucoup s’amélioraient après un traitement précoce, mais certains développaient des symptômes chroniques persistants : fatigue écrasante, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, problèmes de mémoire. Mes maîtres m’ont toujours encouragé à rechercher l’origine des problèmes. J’ai donc entamé un long voyage pour découvrir les raisons du mauvais état chronique de ces patients. Vingt-sept ans plus tard, après avoir soigné plus de 12000 patients provenant de toutes les régions des États Unis et d’Europe, j’ai compris que ces personnes continuaient à être malades après avoir été soignées pour une ML pour de nombreuses raisons. J’appelle cette pathologie le syndrome infectieux multisystémique de Lyme ou SIMS-ML. Le SIMS regroupe seize pathologies potentiellement concomitantes qui contribuent à la persistance des symptômes de certains patients souffrant de ML.

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Comment approcher ce syndrome ?

Par ma grille d’évaluation des SIMS, dont le premier point concerne les infections. De nos jours, les tiques sont porteuses de nombreuses infections bactériennes, virales et parasitaires, qu’elles inoculent en même temps que Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la ML. Les patients souffrant de co-infections sont beaucoup plus malades et moins sensibles aux traitements conventionnels. De plus, certaines co-infections sont difficiles à dépister avec les analyses sanguines habituelles…………

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https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/la-maladie-de-lyme/un-point-complet-sur-la-maladie-de-lyme-avec-le-dr-richard-horowitz

Compte-tenu de la notoriété mondiale du Dr Horowitz dans la maladie de Lyme

nous allons retransmettre entièrement l’entretien publie chez "Nutrition"

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Marie Charlotte Rivet Bonjean

09-10-18

 

Les aliments qui stimulent l’immunité

Certains aliments pourraient renforcer le système immunitaire afin de lui donner toutes les armes nécessaires contre virus et bactéries. Voici ceux à privilégier contre les infections saisonnières.

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Dans les transports en commun, en famille ou au travail, nous sommes entourés de microbes qui, si notre système immunitaire s’affaiblit, ne demandent qu’à s’exprimer avec force symptômes en nous. 

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Les maladies saisonnières comme la grippe, la gastro-entérite peuvent sembler incontrôlables, cependant le contenu de nos assiettes peut nous aider à éviter de les attraper ou en atténuer les symptômes. 

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Notez cependant que le système immunitaire n’est pas juste un paramètre sur lequel jouer, mais tout un système, comme le nom l’indique. Pour qu’il fonctionne le mieux possible, c’est tout le mode de vie qui doit être équilibré et pas seulement l’alimentation.

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Par ailleurs, s’il existe des études qui évaluent les effets de l’alimentation, l’exercice, l’âge, le stress psychologique, etc. sur la réponse immunitaire, aucun lien direct n’a pu encore être prouvé entre le mode de vie et l’amélioration de la fonction immunitaire.

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Comment renforcer la flore, notre première ligne de défense

La santé de la flore est intimement liée à celle du système immunitaire, c’est donc a priori la première barrière à chouchouter afin d’éviter de tomber malade. 

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La flore intestinale (ou microbiote) est composée de bactéries non pathogènes qui protègent les intestins. Ce sont elles qui empêchent les "mauvaises" bactéries de se faufiler dans la circulation sanguine ou de proliférer dans les intestins. 

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Le microbiote représenterait 70 % de l’efficacité du système immunitaire. Donc pour que ces bactéries vous aident à lutter contre celles qui sont pathogènes, il faut leur fournir un environnement favorable. 

Les prébiotiques sont la « nourriture » des bonnes bactéries (ou probiotiques). Ils se trouvent essentiellement sous forme de fibres non digestibles. Il est fortement recommandé de consommer au minimum 2 à 3 aliments sources de prébiotiques chaque jour. ...........Lire +

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Nutrition, intestin et immunologie
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RÉFÉRENCES (https://nutrition.pasteur-lille.fr/expertises/nutrigold/novembre-2014/nutrition-et-immunite/)

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