Formes de Transmission
Si la forme "traditionnelle" de contamination de la maladie est la morsure de tiques, il semble exister d'autres possibilités de transmissions particulières, exceptionnelles, dites "atypiques" : la contamination sanguine, pendant la grossesse par la voie materno-fœtale, ou encore par la voie sexuelle.
Transmission atypiques de la maladie de Lyme
Chez l’enfant et le nouveau-né, la manifestation de la maladie de Lyme a toujours été confondue avec celle de l’autisme. Mais, grâce à des études approfondies, il a été prouvé qu’une mère enceinte atteinte de cette affection pouvait aussi contaminer l’embryon. Cela est ce que l’on qualifierait de contamination in-utéro. Ce type de contamination provoque des infections congénitales et de la petite enfance se soldant à des difficultés de locution, des troubles comportementaux et psychiatriques, des difficultés motrices…
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Suite à une étude menée conjointement par une équipe internationale de scientifiques composée de microbiologistes vétérinaires et moléculaires, de dermatologues et de biologistes moléculaires, ainsi que différents médecins de famille, il a été démontré qu’un rapport sexuel non protégé pouvait transmettre la maladie de Lyme. Cette équipe a mené des recherches spécifiques sur trois groupes de patients : des sujets témoins sans preuve d'être atteint par la Borréliose de Lyme et des sujets aléatoires qui ont été testés positifs à la Borrélia Burgdorferi, ainsi que des couples d’hétérosexuels mariés et testés positif à la maladie de Lyme suite à des rapports sexuels non protégés. Des tests sur les échantillons de spermes et de sécrétions vaginales de ces volontaires ont permis d’étayer l’hypothèse que la Borrelia Burgdorferi est bel et bien présente dans les sécrétions vaginales des femmes atteintes par la Borréliose de Lyme. Pour ce qui est des hommes sujets à cette affection, la moitié des tests confirme la présence du spirochète de Lyme dans les échantillons de spermes.
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