top of page
                  La presse
Sans titre.png
Républicain Lorrain

Charles Sibille

Vidéo. Sarreguemines : « La maladie de Lyme, un jour, je vais en mourir !

Atteinte de la maladie de Lyme depuis trente-sept ans, la Sarregueminoise Hélène …. témoigne de son quotidien. Comme elles, d'autres malades, à l'instar de Valentin ….. 17 ans, étaient présents lors de la réunion publique de mardi soir au Casino des Faïenceries.

Hélène et Valentin sont atteints de la maladie de Lyme. Présents lors de la réunion organisée au Casino des Faïenceries, ces derniers, qui dénoncent une véritable « errance médicale », témoignent de leur histoire.

Hélène ….. 60 ans, de Sarreguemines, a été piquée par une tique le 25 février 1982 à Dabo. En 1982, « on ne connaissait pas encore la maladie de Lyme, je n’ai donc été diagnostiquée qu’en 1989 : les symptômes sont apparus petit à petit et traités avec quinze jours d’antibiotiques. On m’a dit que j’étais guérie alors que je ne l’étais pas du tout… » Embolie pulmonaire, articulations, arythmie cardiaque, DMLA, la maladie continue petit à petit d’évoluer jusqu’à atteindre toutes les parties du corps d’Hélène : « On ne trouve actuellement pas de traitement qui soit efficace et les médecins qui sortent un peu du consensus adopté par les hautes autorités de santé en 2006 sont pointés du doigt…

 

Aucun médecin ne me suit actuellement. » Après neuf mois d’antibiothérapie en 2014, Hélène a désormais choisi de se « soigner elle-même ! Je me suis rendu compte que le traitement de 2014 n’était pas forcément le mieux pour mon corps. J’utilise donc des huiles essentielles, une alimentation sans gluten, sans sucre, et j’essaye au maximum de soutenir mon système immunitaire… Mais les années passent, le corps dégénère. Même si je suis consciente qu’un jour la maladie de Lyme aura ma peau, qu’elle va me tuer, je continue de me battre.

Valentin, 17 ans, de Freyming-Merlebach, a été diagnostiqué positif à Lyme à l'âge de trois ans. « Jusque-là, aucun symptôme », indique son père, Sébastien. Suite à une péritonite aiguë opérée il y a quelques mois, des réactions sont apparues : « Des plaques chaudes aux jambes, accompagnées de douleur, des malaises, de la fatigue… », liste le jeune homme déscolarisé depuis six mois…………

https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarreguemines-bitche/2019/07/10/un-jour-je-vais-en-mourir?

bottom of page