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               Dr Stéphane Gayet,
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Le Dr  Gayet - Infectiologie

 

À propos

Fonctions successives
- Interne en médecine au CHU de Nancy (médecine interne, insuffisants respiratoires, maladies infectieuses, hépatogastroentérologie)
- Assistant hospitalier-chef de clinique au CHU de Nancy et à la faculté de médecine de Nancy (maladies infectieuses)
- Assistant hospitalier-universitaire au CHU de Nancy et à la faculté de médecine de Nancy (Service et laboratoire d'hygiène hospitalière - Laboratoire de santé publique)
- Praticien hospitalier-universitaire au CHU de Strasbourg et à la faculté de médecine de Strasbourg (Institut d'hygiène et de médecine préventive - Santé publique)
- Praticien hygiéniste au CHU de Strasbourg (Institut d'hygiène et de médecine préventive)
- Coordinateur du Centre de coordination de lutte contre l'infection nosocomiale (C-CLIN Est)
- Responsable de l'Antenne régionale de lutte contre l'infection nosocomiale (ARLIN d'Alsace)
- Premier vice-président de l'Observatoire régional de santé d'Alsace (ORS Alsace) et de son conseil scientifique
- Membre de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H)
- Membre de l'Association française des gestionnaires de risques sanitaires (AFGRIS)
- Membre de la Société française de gestion des risques en établissement de santé (SOFGRES)
- Membre du Conseil pédagogique de l'IFSI du CHRU.
Réalisations particulières
- Concepteur-créateur et responsable scientifique et pédagogique de stages de formation continue sur la lutte contre l'infection nosocomiale et la qualité & la gestion des risques en santé, dans le cadre du Service formation continue de l'Université de Strasbourg
- Co-organisateur des Journées régionales d'hygiène hospitalière de Strasbourg
- Co-concepteur-fondateur et co-responsable du diplôme d'université "Qualité et gestion des risques dans les établissements de santé" depuis 2002 à l'Université de Strasbourg
- Co-concepteur-fondateur et responsable du congrès "Rencontre des métiers de la santé : management de la qualité et gestion des risques" fin mai à Strasbourg.
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Maladie de Lyme : que dois-je savoir ?

La maladie de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie du genre Borrelia. Elle peut se manifester par une grande diversité de symptômes et est, de ce fait, difficile à diagnostiquer.

La maladie est-elle fréquente et comment se transmet-elle ?

La Borréliose de Lyme est relativement fréquente.On estime qu’il y aurait entre 12 000 et 15 000 nouveaux cas par an en France. La maladie est principalement transmise par les tiques qui sont elles-mêmes infectées. Elles inoculent la bactérie à l’homme en le mordant pour se nourrir de son sang. Ces tiques vivant habituellement dans les zones boisées, vous pouvez contracter la Borréliose de Lyme notamment en vous promenant en forêt. La maladie est présente sur l’ensemble du territoire métropolitain, plus particulièrement à l’Est et au centre du pays.

Quels sont les symtômes de la maladie ?

Il s'agit d'une affection générale qui peut toucher plusieurs organes, principalement la peau, les articulations et le système nerveux. La progression de la maladie est généralement décrite en trois stades . Lire +

Le porteur sain,

 

D’après le Dr Stéphane Gayet, un porteur sain est une personne qui peut avoir une infection latente, infection asymptomatique.

 

Quelques explications :

 

1. Je suis porteur sain ou saine : le microorganisme ne me rend pas du tout malade, c’est comme s’il n’était pas là ; je ne suis ni infecté ou infectée, ni menacé ou menacée non plus. Je suis sain ou saine vis-à-vis de ce microorganisme, c’est-à-dire en parfaite santé, sans atteinte de mon intégrité.

 

2. Les porteurs sains (je ne sais si cet état existe vraiment avec les borrélia) n'ont aucun signe clinique ni même biologique. La bactérie se divise sans agresser. Les personnes qui ont une infection latente ont souvent quelques signes biologiques discrets et la bactérie est simplement contenue par le système immunitaire, ne demandant qu'à être de nouveau agressive.

 

2. Un porteur sain est à 100 % sain vis-à-vis du microorganisme en question, sinon c'est une infection latente. Vous ne me ferez pas admettre le contraire, je suis formel.

 

3. J’ai une infection latente : le microorganisme me rend à peine malade. Je ne me rends compte de rien, mais il est bien là et modifie discrètement mon corps. Toutefois, cela ne me gêne aucunement. C’est néanmoins une menace, car l’infection peut devenir symptomatique si mon état général, notamment immunitaire, s’affaiblit. L’infection latente est une infection très lente.

 

4. J’ai une infection asymptomatique : le microorganisme me rend discrètement malade. J’ai des signes biologiques, mais pas de signes cliniques ou alors minimes. C’est généralement une infection aiguë ou subaiguë, parfois une infection chronique.

 

5. J’ai une infection symptomatique : le microorganisme me rend vraiment malade. J’ai des signes biologiques et cliniques. Ce peut être une infection aiguë, subaiguë ou chronique.

 

 

L'archétype de la pensée médicale occidentale, de type nosographique (nomenclature des maladies) : le patient doit entrer dans une case ; s'il n'existe pas de case qui lui corresponde, alors c'est un patient "hors champ somatique" ; s'il est hors champ somatique, alors c'est psychiatrique. Molière faisait mieux.

Un jour on avancera à ce sujet, il le faut, espérons juste que ce jour ne soit pas trop tard !

 

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